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Donner envie de partir à la découverte de l'architecture contemporaine de Lyon à travers des ballades telle est notre ambition. Alors suivez-nous !

mars 21, 2007

Ballade dans le 4ème arrondissement

Immeuble de logements
6/8 rue Grataloup
Réalisation : 1994
Architectes : Françoise-Hélène Jourda & Gilles Perraudin



La Croix-Rousse : un immeuble moderne s’insère discrètement dans le tissu urbain dominé par la typologie de l’immeuble canut qu’il revendique. Alignement sobre et respectueux, fenêtres hautes et répétitives. De plus près, une lumière généreuse ou filtrée pour des logements en duplex. Des matériaux référencés, choisis avec soin.
Quelques pas encore côté cour et l’effet est bluffant !

Immeuble de logements « Beau site »

Immeuble de logements « Beau site »
3 boulevard de la Croix-Rousse
Réalisation : 1959
Architecte : Pierre Tourret
Plasticien : Jean Amado


Cet immeuble, qui s’impose avec force et élégance au paysage de la Croix-Rousse, est un très bel exemple d’habitat bourgeois dessiné dans les années 50.
Tout l’intérêt et la qualité architecturale résident dans la conjugaison raffinée entre un volume rectangulaire et les nuances introduites à l’intérieur, par le dessin, le relief et la couleur.
Les pilotis, sur lesquels reposent les douze étages, donnent à l’ensemble de l’immeuble, légèreté et dynamisme.

Ballade dans le 3ème arrondissement


Hôpital Grange Blanche, auj. Hôpital Edouard Herriot
6 Place d’Arsonval
Réalisation : 1933
Architecte : Tony Garnier
Sculpteur : Georges Salendre


Cet hôpital dont l'organisation pavillonnaire est aujourd'hui contestée représente le plus vaste ensemble illustrant les idées de la cité industrielle de Tony Garnier. Entourés d'arbres de haute tige, les bâtiments sont régulièrement disposés sur une légère pente. Leur architecture joue sur le béton, la pierre, la brique et les pergolas si chères au maître lyonnais. Les vastes baies métalliques furent conçues par Jean Prouvé et la Chapelle par Louis Thomas.

Immeubles de logements « Moncey-Nord »

Immeubles de logements « Moncey-Nord »
177 à 191 rue Duguesclin, 100 cours Lafayette
Réalisation : 1963, 1965
Architectes : Jean Zumbrunnen, Marcel Gut, Jean Sillan

Cette trace du premier plan de la Part Dieu fut l’oeuvre d'un architecte connu pour sa rigueur conceptuelle. Ici, il appliqua sans concession le principe corbuséen des unités d'habitation. Le brutalisme de l'écriture plastique rencontra heureusement le savoir-faire des entreprises locales de béton armé.
Ces immeubles restent le témoignage lyonnais le plus abouti du mouvement moderne.

Nouveau Palais de Justice


Nouveau Palais de Justice
67 rue Servient, 44 rue de Bonnel
Réalisation : 1995
Architectes : Yves Lion & Alan Levitt
Paysagiste : Alexandre Chemetoff
Peintre (émaux) : Gérard Garouste

Erigé lors de la campagne de modernisation lancée par l’Etat dans les années 80, le Nouveau Palais offre une image renouvelée de la justice. Inséré dans la ville, sans façade monumentale, il apparaît comme un immeuble de bureaux ordinaire, dont les persiennes rappellent celles des immeubles traditionnels.
Dans cet ensemble digne et rigoureux comme il se doit, la justice y est rendue dans l’intimité et la lumière.

Tour du Crédit Lyonnais


Tour du Crédit Lyonnais. Bureaux et hôtel
129 rue Servient
Réalisation : 1977
Architecte : Araldo Cossuta & Partners


Si les tours d’aujourd’hui cherchent la transparence, l’évanescence, le fondu, celle de Lyon est massive et épaisse. Elle rappelle le temps où le béton surpassait le verre et les tours faites de matière palpable plus que de transparence.

La tour de la Part Dieu, dont la pointe culmine à quelques mètres au-dessous de Fourvière, évoque un gros crayon qui lui vaut son surnom.

Bureaux "Atelier de la Rize"

Bureaux « Atelier de la Rize »
30 rue du Lac
Réalisation : 1989
Architecte : Albert Constantin
Sculpteur : Josef Ciesla

Ici, Constantin offre à la rue sa carte de visite.
Sur un délaissé urbain, à la jonction d’un quartier d’habitation populaire et celui de la Part-Dieu, il fait preuve d’une grande ingéniosité sur un territoire pourtant très contraint.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les agences des architectes ne sont pas toujours des exemples d’architecture !

Immeuble de bureaux AGF

Immeuble de bureaux AGF
65-69 avenue de Saxe, 28 rue de Bonneil
Réalisation : 1973
Architectes : Daniel Damian, Charles Delfante


Cet immeuble reste un des rares exemples local du Purisme. A l'angle de deux grandes artères, ces simples volumes de métal et de verre n'écrasent nullement les tissus alentours, malgré l'absence radicale de concession à un quelconque stylisme.
Ils auraient mérité une autre animation en rez-de-chaussée.

Immeuble de logement "Le Constellation"

Immeuble de logements « Le Constellation »
49 cours de la Liberté


Auguste Murat fut un marginal ne se référant à aucune école. De son inégale production émergent quelques œuvres remarquables. Il a dessiné, pour ce modeste coin de rue aux portes de la Guillotière, un subtil immeuble ouvrant des façades toutes vitrées sur la rue et protégeant l'intimité de ses habitants par un jeu mobile de volets rythmant l'architecture au fil du temps.

Ce bâtiment illustre qu'il n'est pas nécessaire d'imiter l'architecture du XIX° siècle pour figurer honorablement le long d'une belle avenue lyonnaise.

Immeuble de logement "Atlas"

Immeuble de logements « Atlas »
65 à 69 avenue de Saxe, 2 rue Le Royer, 27 rue de Bonnel
Réalisation : 1931
Architecte : Georges Trévoux

C’est certainement l’un des immeubles Art-déco les plus réussis de Lyon. Il formait avec le garage qui le jouxtait à l’est, transformé depuis en hôtel, un ensemble construit par le même architecte sur un seul îlot.
Comme beaucoup des grands immeubles de l’entre-deux-guerres situés dans le centre, il aurait fait l’objet de dérogations payantes pour s’élever plus haut et plus en avant que le gabarit permis par le règlement.

Ballade dans le 2ème arrondissement

Immeuble de logements des « Soieries Rosset »
9 quai Jean Moulin
Réalisation : 1934
Architecte : Georges Curtelin
Sculpteur : Louis Bertola

La rive droite du Rhône n'a jamais oublié qu'elle fut muraille quand le fleuve marquait la frontière avec la plaine dauphinoise. Cette mémoire a perduré, consciemment ou inconsciemment, dans les bâtiments domestiques ou publics. Leurs architectures regardent le fleuve avec méfiance.
Ce bâtiment possède une cour intérieure donnant sur les quais. Ce dispositif, très rare à Lyon, perce une brèche symbolique dans la fortification en ouvrant les bras de l'immeuble au soleil levant. Brisant volontairement l'horizontalité ambiante, la verticalité des avants corps accentue encore la faille.

Groupe HBM des abattoirs de Perrache et bains-douches


Groupe HBM des abattoirs de Perrache et bains-douches
Quai Perrache, cours Bayard, rue Delandine
Réalisation : 1934
Architectes : Victor Robert et Jean Marin

L'ombre de Tony Garnier submergea la production architecturale lyonnaise de l'entre deux guerres. Nombre se contentèrent d'imiter le maître. Pour composer ce quartier populaire, Robert et Marin se sont exprimés avec la plasticité du béton si magistralement exprimée par Le Corbusier.
Joli quartier ou il convient de se balader pour admirer l'influence des peintres cubistes pour admirer l'architecture contemporaine.

Centre d'échanges de Lyon-Perrache


Centre d’échanges de Lyon-Perrache
Place Carnot, cours de Verdun
Réalisation : 1976
Architectes : Atelier René Gages / Guy Vanderaa, Jacques Rey
Ingénieurs : L. Fruitet, L. Petroff, J. Prouvé

Le Centre d’échanges est un moment architectural, «La Geste» du XXe siècle lyonnais, qui répond à la traversée du centre de Lyon par l’autoroute. A l’ère de l’urbanisme spatial et des structures nouvelles illustrées par Archigram ou Kenzo Tange, la complexité des fonctions de cet outil de gestion des flux fut résolue par la construction d’une mégastructure à l’implantation imposée.
A aller voir non pas pour admirer l'architecture mais la complexité structurelle et la prouesse technique permettant de cacher des infrastructures essentielles : autoroutes, gare SNCF, centre d'échange Tramways, station taxi...

Immeuble de logement

Immeuble de logements
22 rue Grolée
Réalisation : 1930
Architecte : Victor Bonnetin

La République termina, par la rue Grolée, la restructuration de la presqu'île entreprise par l’Empire. Dans les années vingt, il ne restait à construire que quelques délaissés. Le concepteur exploita architecturalement cette forte contrainte.
La hauteur des étages n’est pas identique à celle des constructions voisines, les fenêtres s'ouvrent beaucoup plus largement vers la lumière. Loin de perturber l'espace urbain, ces successives anomalies le ponctuent.

Parc de stationnement "Les Célestins"


Parc de stationnement souterrain « Les Célestins »
Place des Célestins
Réalisation : 1994
Architecte : Michel Targe
Plasticien : Daniel Buren
Architecte d’intérieur : Jean-Michel Wilmotte
Signalétique : Y. D. Pennor’s

Comme à la Renaissance, architectes et artistes ont conjugué leurs talents pour donner à cette simple rampe des allures piranésiennes. Ils ont préféré l'émotion artistique à tout effet décoratif. Ils ont magistralement illustré le thème majeur du mouvement moderne : la mise en architecture des espaces les plus courants de la vie quotidienne.
Ce parking souterrain est en harmonie avec l'atmosphère du monument situé au dessus : le théâtre. Incontournable!

Ballades dans le premier

Chapelle de l’Hôpital Saint François d’Assise
17 rue Saint François d’Assise
Réalisation : 1925
Architecte : Michel Roux-Spitz
Vitraux : M. Schmidt, 1964

A l’intérieur du centre hospitalier, un petit bâtiment, repérable grâce à sa coupole blanche de béton et de verre. L’intérêt architectural est à l’intérieur.
Le coup de génie, c’est la distribution de la lumière naturelle. Les vitraux éclairent délicatement la nef. Mais on est surtout saisi par le halo intense diffusé sur le chœur par la coupole qui apparaît progressivement lorsqu’on avance. Atmosphère de paix et de recueillement sur la vie, l’au-delà.

Ecole Municipale de Tissage

Ecole Municipale de Tissage, auj. Lycée Diderot
43 cours Général Giraud

Réalisation : 1933
Architecte : Tony Garnier
Réhabilitation : 1995, HTVS

Par son architecture et la texture de ses matériaux, cet « immeuble contrefort » participe d'un site exceptionnel couronné par le dôme baroque de Saint-Bruno. Le rythme des pilastres, l'amplitude des baies vitrées, ponctuent le boulevard sans le submerger.
Il est regrettable que les extensions contemporaines, par leurs extravagances, n'aient pas respecté la modeste pertinence de cette oeuvre.

Place des Terreaux


Place des Terreaux
Réalisation : 1994
Architecte : Christian Drevet
Plasticien : Daniel Buren

A la demande du pape Jules II, Michel Ange projette, au cœur de Rome, la place du Capitole. Il métamorphose ce délaissé en espace public par un subtil jeu graphique fédérant les façades alentours. Cette démarche plastique inspirât, sans passéisme, Drevet et Buren. Un quadrillage se référant à la façade du palais Saint Pierre structure le lieu. Des colonnes monumentalisent les architectures domestiques des flancs de la Croix Rousse.
Les avis sont partagés entre cityreporters : pour certain, cette place relève d'une architecture remarquable, offrant à son coeur, une magnifique fontaine. Pour d'autre, celle ci apparaît comme nue et destructurée.

Villa du directeur de l'Ecole municipale de Tissage

Villa du directeur de l’Ecole municipale de Tissage
49 cours Général Giraud
Réalisation : 1929
Architecte : Jean Faure

On y retrouve des formes et techniques nouvelles, plan et façades libres, fenêtres horizontales.
Entre la rue Rivet, où naquit Garnier et l’Ecole de Tissage qu’il construisit, cette modeste villa accrochée à la colline, préfigure dans la cité rhôdanienne, l’arrivée d’un âge nouveau, celui du mouvement moderne.

Opéra de Lyon


Opéra de Lyon
Place de la comédie
Réalisation : 1993
Architecte : Jean Nouvel
Mise en lumière : Yann Kersalé
Initialement : le Grand théâtre, Pollet et Chenavard architectes, 1832

L’Opéra de Lyon est une architecture hybride. Un élégant bâtiment de pierres du XIXe siècle, aux rythmes et proportions soignés, coiffé récemment d’une simple voûte d’acier et de verre à la texture riche et délicate : deux époques et deux écritures architecturales opposées.
Bâtiment incontournable de la ville de Lyon, magistral par sa voûte de verre. Nous trouvons que ce monument est plus beau la nuit par son éclairage rouge qui s'offre en spectacle à la ville.